mercredi 17 août 2016

10 MOYENS POUR BOOS­TER SA MÉMOIRE



10 MOYENS POUR BOOS­TER SA MÉMOIRE












Vous oubliez systé­ma­tique­ment où sont vos clés ou le nom des gens que vous rencon­trez ? Avant de vous préci­pi­ter chez le méde­cin parce que vous pensez être atteint d’Alz­hei­mer, essayez ces méthodes origi­nales pour affû­ter votre mémoire.







Grim­per aux arbres et courir pieds nus


Les acti­vi­tés de proprio­cep­tion et d’orien­ta­tion, comme monter dans un arbre, marcher sur une poutre ou porter des objets lourds, améliorent la mémoire de travail de 50%, d’après une étude de l’uni­ver­sité de Floride du Nord. La mémoire de travail est une mémoire de court terme permet­tant par exemple d’ef­fec­tuer plusieurs tâches simul­ta­né­ment ou de reprendre une acti­vité là où on l’a lais­sée. Les mêmes cher­cheurs ont démon­tré que lorsqu’on court pieds nus, on finit « plus intel­li­gent » qu’a­près une course en baskets.


Snif­fer du roma­rin


Plusieurs études ont montré que l’odeur du roma­rin aide à amélio­rer la mémoire de long terme, mais aussi à se rappe­ler de futures tâches à faire, comme envoyer une carte d’an­ni­ver­saire ou prendre des médi­ca­ments, ou encore les capa­ci­tés en calcul mental. Le roma­rin est connu depuis l’an­tiquité comme la plante de la mémoire et de la fidé­lité. Shakes­peare lui-même en parle dans sa pièce Hamlet, où Ophé­lia déclare « Voici du roma­rin, c’est pour le souve­nir ». La made­leine évoquée par Proust n’a elle pas fait ses preuves.


Manger du choco­lat


Le choco­lat a le pouvoir de ralen­tir, voir d’in­ver­ser le déclin de la mémoire. Selon des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Colum­bia, le flava­nol contenu dans le cacao favo­rise l’af­flux sanguin vers une partie du cerveau essen­tielle à la mémo­ri­sa­tion, le gyrus denté. Atten­tion : l’ef­fet est observé unique­ment avec le choco­lat noir (70% de cacao mini­mum) et à forte dose (l’équi­valent de trois plaquettes de choco­lat par jour !). Si vous n’ai­mez pas le choco­lat, sachez que l’on trouve aussi du flava­nol dans le thé noir, le vin rouge ou la bière.


Faire la sieste


Une étude alle­mande a montré que des indi­vi­dus ayant piqué un petit somme (entre 45 et 90 minutes) arrivent à se souve­nir de cinq fois plus de mots d’une liste préa­la­ble­ment apprise que ceux ayant par exemple regardé un DVD. « Une courte sieste au bureau ou à l’école permet d’amé­lio­rer l’ap­pren­tis­sage », assurent les cher­cheurs. N’ou­bliez pas votre oreiller avant de partir au boulot.


Ecou­ter de la musique que vous n’ai­mez pas


Vous avez l’ha­bi­tude d’écou­ter votre play­list préfé­rée en boucle lorsque vous travaillez ? Mauvaise idée : la musique consti­tue dans ce cas une distrac­tion pour votre cerveau. De la même façon, écou­ter une musique stimu­lante et ryth­mée nuit à la mémo­ri­sa­tion, alors qu’une musique douce et calme améliore au contraire les perfor­mances.


S’ex­po­ser à de la lumière bleue


La lumière bleue renvoyée par les écrans de télé­phones et d’or­di­na­teurs a la mauvaise répu­ta­tion d’al­té­rer l’en­dor­mis­se­ment. Mais elle a aussi des effets béné­fiques. « Une expo­si­tion lumi­neuse de quelques dizaines de secondes pendant la jour­née suffit pour modi­fier profon­dé­ment l’ac­ti­vité céré­brale liée à la réali­sa­tion d’une tâche cogni­tive complexe », assurent ainsi des cher­cheurs de l’uni­ver­sité de Liège, en Belgique. Des scien­ti­fiques améri­cains sont même parve­nus à faire retrou­ver la mémoire à des souris amné­siques en les expo­sant à un fais­ceau de lumière bleue.


Mâcher du chewing gum


Mâcher du chewing-gum avant une examen permet d’amé­lio­rer les capa­ci­tés de mémo­ri­sa­tion, d’après une étude améri­caine de 2011. Mais atten­tion : le béné­fice ne dure que 15 à 20 minutes. Et inutile d’es­sayer de mastiquer un nouveau chewing-gum pendant l’épreuve, car cela risque au contraire de vous décon­cen­trer. D’ailleurs, une autre étude de l’uni­ver­sité de Cardiff montre que des personnes mâchant du chewing-gum font en moyenne 10% d’erreurs de plus quand ils doivent rete­nir des séries de lettres.


S’in­ven­ter des histoires


Dans son livre « Une mémoire infaillible » (éditions Premier Paral­lèle), le cham­pion de France de la mémoire Sébas­tien Marti­nez conseille d’as­so­cier des images à des mots. Par exemple, pour rete­nir que Minsk (« Minnie ») est la capi­tale de la Biélo­rus­sie (« belle Russe »), il s’ima­gine « Minnie déva­lant une piste de ski et ache­vant sa course sur une belle Russe qui bron­zait tranquille­ment aux pieds des pistes ». A défaut de favo­ri­ser votre mémoire, la tech­nique vous inci­tera au moins à stimu­ler votre imagi­na­tion.


Bouger les yeux de gauche à droite


Le mouve­ment hori­zon­tal du regard favo­rise les inter­ac­tions entre les hémi­sphères droits et gauches du cerveau, selon plusieurs études scien­ti­fiques. Cette tech­nique serait notam­ment utile pour éviter de fausses asso­cia­tions (lorsqu’on attri­bue par exemple des infor­ma­tions à une mauvaise source : vous croyez avoir lu dans le jour­nal que les impôts allaient bais­ser alors que c’est votre voisine qui vous en a parlé). Le mouve­ment des yeux doit être pratiqué juste après l’exer­cice de mémo­ri­sa­tion et durant 30 secondes.


Chan­ter


Rien de mieux pour apprendre une langue étran­gère et rete­nir du voca­bu­laire, selon une étude de l’univer­sité d’Edim­bourg. Chan­ter des mots plutôt que simple­ment les pronon­cer permet non seule­ment d’en rete­nir plus mais aussi de mieux les pronon­cer et même de mieux les ortho­gra­phier. La méthode est même préco­ni­sée par l’Edu­ca­tion natio­nale. Reste à savoir si le prof d’es­pa­gnol chante juste.








10 MOYENS POUR BOOS­TER SA MÉMOIRE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire