► Qui doit-on remercier pour cette riche idée ?
Non, cette initiative n’est pas née au pays des Bisounours, mais aux États-Unis. Un révérend du Michigan, Kevin Zaborney, aurait eu cette lumineuse idée il y a tout juste trente ans. Constatant que cette période du mois de janvier jusqu’à la Saint-Valentin était particulièrement douloureuse (vous voyez), et qu’un peu d’amour et de chaleur ne feraient de mal à personne, il lance le concept. Et, preuve qu’il y avait une clientèle à conquérir, l’idée explose rapidement jusqu’à quitter les frontières américaines pour devenir « internationale ». Depuis, des pays du monde entier se câlinent le 21 janvier.
► Pourquoi doit-on jouer le jeu ?
Les câlins, c’est bon pour le moral et même la santé. Et comme la science prouve décidément tout, c’est avec force études que nous allons vous convaincre. Selon la société de neuroscience de Washington, les câlins libèrent une hormone, l’ocytocine, qui crée un sentiment de bien-être et réduit le niveau de stress. Ces élans d’affection rendrait également plus studieux, nous expliquent des chercheurs de l’université de Berkeley. Des élèves encouragés par une caresse dans le dos de leur professeur seraient deux fois plus prompts à se porter volontaires.
Pour
les chercheurs de l’université Carnegie-Mellon à Pittsburgh, le câlin présenterait des vertus curatives. En clair, les gens régulièrement câlinés tombent moins malade que les autres. Sur 400 participants exposés – volontairement – à un virus d’hiver, ceux qui recevaient chaque jour des marques d’affection ont moins contracté ce vilain rhume que le reste du groupe, moins cajolé. Ces précieux instants de tendresse réduisent en effet le flux sanguin, le rythme cardiaque et, toujours grâce à l’hormone magique, la tension. Câliner, c’est donc économiser un après-midi chez le médecin.
► Comment participer sans avoir l’air d’un psychopathe ?
Préparez votre petit carton « free hugs » et postez-vous dans un lieu public. Demain sera votre journée. Voici cependant quelques recommandations. Demandez la permission à l’heureux élu avant de vous jeter dans ses bras, nous conseille le révérend Zaborney, interviewé par le Christian Post. Le conseil peut paraître évident mais personne n’est à l’abri d’une soudaine effusion de sentiments, surtout quand celle-ci préserve de la grippe. Autre astuce à toutes fins utiles : n’hésitez pas à vous parfumer pour ce grand jour. Tout est bon pour magnifier cette soudaine proximité.
Enfin, n’oublions pas que les câlins ne se limitent pas au seul 21 janvier, et qu’il est recommandé de s’entraîner toute l’année à cette festive journée. Si malgré tout, vous ne parvenez pas à sauter le pas demain : pas de panique. On vous trouvera bien un autre jour dans l’année pour être heureux. Et peut-être même que ce sera prouvé par la science.
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