mardi 1 novembre 2016

Les entreprises où les Français rêvent de travailler



Les entreprises où les Français rêvent de travailler









Les entreprises préférées des français

Sur le podium, Google, Microsoft et Sony




High-tech, luxe et pérennité. Quand, face à un nom d’entreprise, il s’agit de répondre du tac au tac à la question « aimeriez-vous y travailler ? », les Français privilégient les colosses véloces. Entre raison et émotion, c’est au voyage de Google, Microsoft et Sony qu’ils voudraient s’inviter. Juste derrière, quatre champions nationaux, Airbus, L’Oréal, EDF et la SNCF apparaissent en bonne place, à la fois rassurants par leur maturité et leur ancrage dans le quotidien, mais aussi engageants grâce à leur créativité. Tels sont les principaux enseignements du palmarès Entreprises préférées des Français publié jeudi 27 octobre dans Challenges, dont voici les 30 premiers. A découvrir aussi, les performances, les surprises et les déceptions parmi une quinzaine de secteurs passés au crible. Ou comment BlaBlaCar devance Emirates et EasyJet dans les transports ; Michelin arrive numéro un devant BMW et Renault dans l’automobile ; Orange distance largement Free et SFR dans la téléphonie ; et Euro Disney fait bien davantage rêver que le Club Med.


Tradition et esprit start-up


« En matière d’emploi, la majorité des gens pensent d’abord aux grands groupes, analyse Philippe Guilbert, directeur général de Toluna. C’est assez traditionnel mais, dans un monde incertain, ils ont besoin de réassurance. » En fait, les Français rêvent d’un esprit start-up dans un corps de mastodonte. Ils plébiscitent Google, donc, quel que soit le sexe, l’âge, le niveau d’éducation ou le revenu. « Le groupe s’apparente à une multitude de petites équipes, pilotées par un manager qui s’implique dans les tâches opérationnelles, explique Nick Leeder, directeur général de Google France. Cela assure une liberté d’action à chacun tout en favorisant le partage d’idées. L’usage quotidien du moteur de recherche par des millions de personnes explique aussi cet « affectio societatis »…


Réinventer son modèle


Même chose du côté de la SNCF qui se glisse en 8e position: « Je veux faire de la SNCF le Google des transports, en multipliant l’acquisition de start-up et le lancement d’applications pour simplifier la mobilité des Français, clame son PDG Guillaume Pepy. Malgré le SNCF bashing, le message est visiblement compris. »  « Il faut être inspirant pour donner envie de travailler, » note Sébastien Hueber, directeur général adjoint de TBWA corporate, qui souligne le travail effectué par Sony sur sa marque. Le Japonais a beau avoir fermé une usine en France et annoncé des licenciements, il bénéficie de l’aura d’une société qui a su se régénérer. « C’est une marque émotionnelle et omniprésente dans les foyers français, se réjouit Gildas Pelliet, directeur général de Sony France. Le slogan « Vous en avez rêvé, Sony l’a fait » est entré dans les mœurs».


Universel et utile


« Les Français préfèrent des entreprises à vocation universelle, remarque Rodolphe Bonnasse de CA Com. Et ils prisent l’utilité, le sens. » D’où le succès des marques du quotidien comme L’Oréal qui talonne les entreprises les plus technologiques. « La beauté est quelque chose de très important, souligne Jean-Paul Agon, PDG du leader mondial de la cosmétique. Nous rendons la vie des gens plus belles et nous sommes les seuls à mêler luxe et technologie. Ce qui motive sans doute l’intérêt de ceux qui voudraient travailler chez nous. » Un subtil mélange entre passé et futur qui résonne parfaitement avec une étude réalisée par W&Cie sur les « marques d’avenir ». « La tradition est un avantage compétitif énorme, assure Denis Gancel, co-fondateur de l’agence. Le génie est de durer, disait Goethe. » En ne cessant de se réinventer.


Méthodologie: l’enquête Toluna pour l’Entreprise Préférée des Français (EPF) est basée sur une question unique : « Concernant ces entreprises du secteur, si vous en aviez la possibilité, aimeriez-vous y…? travailler /investir votre argent ». Elle a été posée du 5 au 25 septembre 2016  auprès de 6353 personnes pour 295 entreprises.





Les entreprises où les Français rêvent de travailler

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