jeudi 16 juin 2016

10 CHOSES QUE VOUS NE SAVEZ PAS (ENCORE) SUR LE BAC



10 CHOSES QUE VOUS NE SAVEZ PAS (ENCORE) SUR LE BAC




 










700 000 lycéens vont plan­cher sur les sujets du bacca­lau­réat 2016 du 15 au 22 juin. Un rituel qui est un révé­la­teur de quan­tité de nos petits travers français, comme le montrent ces faits éton­nants.







On passera un bac option tir à la sarba­cane ou pirogue


Dans l’acadé­mie de Versailles, les candi­dats sont évalués sur leurs talents à manier la sarba­cane, tandis qu’en Poly­né­sie, ils peuvent engran­ger des points supplé­men­taires en Vaa (une pirogue tradi­tion­nelle). A Rennes, il est possible de présen­ter une option « gouren », une sorte de lutte bretonne. Côté langues, les candi­dats ont le choix entre 58 possi­bi­li­tés, du swahili au berbère en passant par le bambara et la langue des signes.


L’orga­ni­sa­tion du bac coute entre 81 euros et… 2200 euros par candi­dat


Le Minis­tère de l’Educa­tion natio­nale estime le coût de l’épreuve à 81,40 euros par candi­dat, soit 57,3 milliards d’euros pour l’année 2015. Mais en 2013, le syndi­cat de chefs d’établis­se­ment, le SNPDEN, avait lui évalué cette dépense à 1,5 milliard d’euros. Car il prend en compte non seule­ment la rému­né­ra­tion des membres du jury, l’impres­sion des sujets, la loca­tion des salles, etc, mais aussi la suppres­sion de trois semaines de cours, pendant lesquels les profs conti­nuent natu­rel­le­ment d’être payés.


En Chine, frau­der au bac est puni de sept ans de prison


Le gaokao, équi­valent chinois de notre bacca­lau­réat, donne lieu chaque année à un vrai busi­ness de la triche. Le gouver­ne­ment a décidé de sévir et a voté l’an dernier un loi faisant de la triche­rie aux examens un crime punis­sable de sept ans d’empri­son­ne­ment. Il a par ailleurs déployé 768 poli­ciers char­gés de surveiller les 96 centres d’exa­mens du pays et dans certaines provinces, il est inter­dit aux candi­dates de porter un soutien-gorge à arma­ture en métal, soupçonné de servir de système de trans­mis­sion.


2 900 sujets de bac sont élabo­rés chaque année


Il faut non seule­ment un sujet pour chaque disci­pline, mais aussi pour les élèves à l’étran­ger (au Maroc par exemple les épreuves débutent le 6 juin) et les diffé­rentes sessions (rattra­page de septembre par exemple). En plus des sujets prin­ci­paux, l’Educa­tion natio­nale prévoit des sujets de secours. Des fois que les sujets fuite­raient sur Face­book ou seraient perdus dans un train… Rien qu’en philo, plus d’une cinquan­taine de sujets sont élabo­rés pour la même session.


Les José­phine ont dix fois plus de chance d’avoir une mention très bien au bac que les Dylan


22% des José­phine obtiennent une mention très bien au bac contre 2,6% des Dylan, d’après le socio­logue Baptiste Coul­mont. Le prénom est un marqueur social déter­mi­nant, selon ce cher­cheur. Les Diane, Apol­line ou Augus­tin sont les mieux placés pour décro­cher un très bien, tandis que les Jordan, Moham­med ou Sabrina ont le moins de proba­bi­lité de décro­cher cette mention.


A peine 31 personnes ont été reçues lors du premier examen du bac en 1808


Il s’agis­sait unique­ment d’hommes, puisque les femmes n’ont été auto­ri­sées à se présen­ter qu’en 1861. A l’époque, le bacca­lau­réat était un examen oral, portant sur « les huma­ni­tés clas­siques ». Ce n’est qu’en 1830 que la première épreuve écrite a été instau­rée. Aujourd’hui il existe des multi­tudes de bacs diffé­rents et l’épreuve a été réus­sie par 617 900 élèves en 2015.


Alain Souchon a raté son bac à trois reprises


Son copain Laurent Voulzy n’a même pas passé l’épreuve. Les illustres écri­vains Jean Cocteau et Emile Zola ont échoué deux fois de suite. Patrick Bruel, Vanessa Para­dis et Chimère Badi ont eux aussi échoué à l’examen. Marc Levy a loupé son premier essai à l’épreuve orale à cause d’une ques­tion de physique, mais il s’est rattrapé l’année d’après. Tout comme Valé­rie Dami­dot, qui a tout simple­ment… oublié de se réveiller le jour de son épreuve de maths.


Le plus vieux candi­dat au bac avait 92 ans


Marcel Mase­gosa a passé son bac litté­raire en 2014, alors qu’il était âgé de 92 ans. Il a malheu­reu­se­ment échoué et n’a pas pu se repré­sen­ter l’année suivante. Le plus jeune candi­dat, Arthur Ramian­dri­soa, a lui décro­ché le fameux diplôme en 1989 à seule­ment 11 ans et 11 mois, avant d’obte­nir un docto­rat en mathé­ma­tiques à l’âge de 19 ans.


Les correc­teurs touchent 5 euros par copie


175 000 correc­teurs et exami­na­teurs sont réqui­si­tion­nés chaque année par l’Educa­tion natio­nale, afin d’évaluer les 4 millions de copies du bac. Ils sont rému­né­rés 5 euros par copie et de 9,60 euros par heure pour l’inter­ro­ga­tion orale. Merci à Xavier Darcos, qui a multi­plié cette prime par 2,5 en 2009. Ce qui n’empêche pas de nombreux profes­seurs de trou­ver chaque année une bonne excuse pour échap­per à la corvée. Résul­tat : ce sont toujours les mêmes qui s’y collent.


La fraude au bac devient techno


Les petits papiers camou­flés dans un stylo ou le théo­rème de maths collé sur son étiquette de jean, c’est dépassé. En 2015, une candi­date au bac en Algé­rie a été surprise avec une puce élec­tro­nique dans l’oreille, un corres­pon­dant utili­sant une commu­ni­ca­tion satel­li­taire lui dictant les réponses. En France, 515 suspi­cions de fraudes ont été rele­vées au bac en 2014, dont 31% au moyen de portables, lecteurs MP3, etc.








10 CHOSES QUE VOUS NE SAVEZ PAS (ENCORE) SUR LE BAC

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire