jeudi 26 mai 2016

Fête des voisins : disputes, plaintes... Pour les Français, ce n'est pas toujours la fête





Fête des voisins : disputes, plaintes… Pour les Français, ce n’est pas toujours la fête




La fête des voisins tombe ce vendredi 27 mai ! Mais qu’en est-il vraiment des relations de voisinage qu’entretiennent les Français ?


La fête des voisins se tient ce vendredi 27 mai. Depuis une quinzaine d’années, l’événement tente de s’imposer comme un rendez-vous annuel. Mais pour les Français, cette fête n’est pas toujours une partie de plaisir, en témoigne l’étude réalisée par Budget-Maison.com. Lancée en 1999 par Atanase Périfan dans le 17e arrondissement de Paris, la fête des voisins a certes depuis pris de l’ampleur, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. En 2016, seuls 61% des Français peuvent se targuer d’avoir ce genre d’événement dans leur immeuble ou leur quartier. Et cela n’est pas anodin. En cause ? Des relations de voisinage pas toujours très cordiales.




Selon le sondage réalisé par Budget-Maison.com, si l’entente entre voisins est généralement cordiale, elle n’en reste pas moins limitée. Seul un quart des Français interrogés parlent d’excellentes relations. C’est moins que ceux qui évoquent une relation « mauvaise » (31%). Pour la majorité (44%), la relation est qualifiée de « normale ». Mais ils ne sont déjà plus que 38% à affirmer pouvoir engager de grandes conversations avec leurs voisins. Enfin, seuls trois Français sur 10 parviennent à se rendre mutuellement service avec leurs voisins. Un bien bas chiffre…


En revanche, ils sont bien plus nombreux à pouvoir répondre à l’affirmatif à la question avez-vous déjà rencontré des soucis avec vos voisins (84%). Les deux tiers des personnes interrogées disent même être allées jusqu’à appeler la police ou la gendarmerie pour arbitrer leur conflit de voisinage. Pas très glorieux me direz-vous. Et bien ce n’est pas tout ! Pire encore, 15% confessent avoir déjà recouru aux mains pour résoudre leur différent. Les sources de conflits sont diverses. Ressortent tout de même en première position les nuisances sonores. Puis viennent des soucis de clôtures (14%), d’animaux (12%) et de stationnement (10%). Une bonne nouvelle quand même pour conclure : si 15% des Français préfèrent déménager pour fuir leurs problèmes de voisinage, ils sont tout de même 85% à avoir essayé d’arranger leurs différents à l’amiable !









Fête des voisins : disputes, plaintes... Pour les Français, ce n'est pas toujours la fête

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